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Le foot autrement :c’est possible… et nécessaire

Grandeurs et horreurs, quel paradoxe. Dans ce tumulte si intense et général, aller au-delà des deux extrêmes de la suppression ou du soutien à l’événement semblait difficile. Pourtant, au cœur des yourtes communales, les différents éléments mis en place ont permis de ne pas devoir régler ce dilemme pour participer. Les matchs ont eu lieu, mais dans une atmosphère nouvelle.


Les Chavannois.es serré.es les un.es aux autres ont joué le jeu en assumant de prendre place dans cet univers créé pour l’événement. Un grand écran, une quinzaine de posters sur les réalités du foot, des membres de « La Voix de la Diversité », des tables rondes remplies de sagesse et d’expertise, des bancs, des tapis, des babyfoots. Pari réussi : l’atmosphère n’a rien avoir avec une fans zone traditionnelle. Par ailleurs, en passant les portes des yourtes, le premier sentiment est plutôt de se demander dans quelle zone nous sommes exactement arrivés ?


Pour une fois, il n’y a pas de réponse claire, et c’est ok. C’était le but. Créer de la diversité, du nouveau. Personne n’a souffert de ce décalage en se régalant des matchs, tout en ayant une partie de sa jubilation remise en cause – comme lorsque nous savourons un bon film de Quentin Tarantino. C’est une belle occasion de remercier l’ensemble des membres de la Commission Consultative Suisses-Etrangers et Mme Sonia Da Silva, Déléguée à l’intégration pour le travail accompli.




Le monde change, les maladresses des humains se répètent et créent parfois des ondes de chocs incommensurables, mais les moyens de « se réapproprier le football » existent, selon Quentin Tonnerre, Co-directeur de l’Observatoire du sport populaire, et « les moyens de lutter contre les abus  » s’affinent selon Danièle Gosteli Hauser, Responsable économie & droits humains à Amnesty International.


Le foot autrement, c’est donc non seulement possible, mais c’est également une nécessité. Voici le message actuel et d’avenir que lance Chavannes-près-Renens. Comme le dit Malik Gehri, Travailleur social et joueur de foot amateur : « pas question d’accepter le foot business tel qu’il peut-être », « ne rien lâcher des erreurs du passé » et « jouons l’avenir selon nos règles et nos valeurs, pour avoir envie que nos filles et nos garçons rejoignent les clubs locaux de nos villes » !


L’avenir c’est ainsi et maintenant.


Alain Plattet

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