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Entretien avec M. Didier Sieber

Monsieur Didier Sieber a été le directeur de l’Etablissement primaire et secondaire de Chavannes-près-Renens et St-Sulpice du 1er mars 2016 au 1er août 2021.


Alors que le nom de son successeur n’est pas encore connu, le 1022 a souhaité tirer une fois encore son chapeau à ce Directeur appelé ailleurs par le devoir et qui laisser le souvenir à Chavannes d’un homme compétent, engagé dans la vie de son établissement. Rencontre.


Photo: Samuel Brun

Monsieur Sieber, vous avez quitté l’établissement scolaire Chavannes-St-Sulpice au mois d’août de cette année pour rejoindre le Canton : vous n’aimiez plus Chavannes (sourire) ?

Il me serait impossible de ne plus aimer Chavannes ou St-Sulpice, moi qui suis un enfant de l’Ouest lausannois et qui ai eu la chance d’étudier à la Planta. Mais il y a parfois des opportunités professionnelles et des défis qu’il ne faut pas refuser.


Vous ne pourrez donc couper le ruban des nouvelles salles de gym de la Planta… que vous inspirent ces travaux, qui resteront comme un épisode majeur de la vie de La Planta ?

Je ne couperai pas le ruban, mais je me réjouis de visiter ces locaux quand les travaux seront terminés.


Cette rénovation est une chance pour tous les élèves de l’établissement. Les locaux étaient devenus vétustes, mais grâce à la volonté de la Municipalité de l’époque, une rénovation nécessaire et ambitieuse a été planifiée. Cette première étape terminée, j’espère que la suite de la rénovation du bâtiment principal pourra être mise en œuvre. La Planta est un bâtiment incroyable, de par son implantation et sa taille, qui mérite qu’on lui redonne une seconde jeunesse pour le bien des élèves.


Vous vous êtes personnellement engagé pour la promotion du programme LIFT. Comment jugez-vous l’impact de ce programme ?

Ce programme est primordial pour permettre à des élèves risquant la non-insertion professionnelle de nouer des contacts avec le monde du travail. A ce titre, il est du devoir des autorités scolaires et politiques de mettre en avant le programme LIFT. Et bien d’autres projets devraient être mis en place dans notre société pour valoriser la formation professionnelle et ne pas laisser croire que la formation académique est le seul salut pour nos jeunes.


Avez-vous des souvenirs marquants ou des anecdotes à partager sur vos années à la tête de l’établissement scolaire (de préférence pas d’allusion au COVID, merci) ?

Sur les plus de cinq ans de mon mandat, j’ai eu la chance de participer à la mise sur pied de nombreux projets au service de nos jeunes, qu’ils soient scolaires ou non : construction d’une barque par des élèves, création d’un espace Arts & Culture au sein de l’établissement, collaborations actives avec le service Jeunesse de Chavannes, aménagement d’un chalet avec une option de compétence pour les élèves de 9e à 11e, activités liées aux JOJ de la Jeunesse, mise sur pied d’une soirée des talents, mise à disposition dans tous les bâtiments scolaires de bacs de jardinage ou de jardins, mise en place d’une ferme pédagogique … Tous ces projets sont pour moi d’excellents souvenirs.


De nombreuses anecdotes pourraient être racontées à propos de tous ces projets, mais les moments les plus marquants sont très souvent ceux liés à la vie de nos élèves, comme cet ancien élève, dont le parcours scolaire a été plus que mouvementé et qui est venu me voir en juillet dernier pour m’annoncer la réussite de son CFC et remercier l’école pour tout ce qui avait été fait pour lui.


Comment voyez-vous l’avenir pour cet établissement ?

La région de l’Ouest lausannois est en fort développement, et à ce titre, l’avenir de l’établissement va se dessiner en fonction des divers quartiers qui verront le jour. Il est certain qu’une collaboration plus étroite avec les communes limitrophes de St-Sulpice et de Chavannes devra être mise en place, qu’une réflexion quant au nombre d’établissements scolaires de la région devra se poursuivre. Dans ce sens, les divers projets de construction ou de transformation des bâtiments scolaires devront être réfléchis très en amont, afin de ne pas manquer de salles de classe dans les années à venir. Mais je suis très confiant, car les discussions avec les deux communes m’ont démontré à quel point elles sont attentives à cette problématique.

Et vous, que faites-vous maintenant ? Tout cela vous laisse-t-il le temps de vous adonner à votre passion pour la musique et les spectacles ?

Mon travail d’adjoint au Directeur général de l’enseignement obligatoire me passionne et me permets de découvrir un pan politique et stratégique de l’école vaudoise qui m’était jusqu’à maintenant quasi inconnu. Et la musique reste au cœur de mes loisirs, fort heureusement. Le travail avec la troupe que j’ai pu créer il y a quelques années me ressource et me divertit, me permettant ainsi de trouver l’équilibre adéquat avec ma vie professionnelle.


Finalement, avez-vous navigué sur la barque La Planta et si non, comptez-vous le faire ?

Malheureusement pas encore, puisque tout avait été organisé avec le service des sports de l’UNIL pour faire naviguer nos élèves en toute sécurité en avril 2020 … jusqu’à ce que le COVID passe par là ! Mais je ne désespère pas, cette barque va naviguer … et finira certainement sa vie au centre nautique de l’université de Lausanne.


Propos recueillis par Yves Leyvraz


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