De la terre battue à Horizons :les souvenirs d’une habitante de Chavannes
- Commune de Chavannes
- 13 mai
- 2 min de lecture
C’est un cahier d’écolière qui nous a replongés, avec émotion, dans le Chavannes des années 1970. Dans une écriture appliquée, une élève de 4e racontait la construction d’une tour près de l’école. Ce texte, retrouvé récemment par son autrice Madame Patricia Dutoit, fait écho à une période de profonde transformation pour notre Commune.

Arrivée à Chavannes en 1963, elle a vu le quartier de la Blancherie sortir de terre. « Il n'y avait que deux grands champs de blé, coupés par un chemin de terre qui nous permettait d'aller chez l'épicier Leyvraz et le kiosque de M. Blaser à l'avenue de la Gare. L’avenue de Préfaully n’existait pas ». Elle se souvient de sa scolarité dans les anciens pavillons blancs de la Rue Centrale et dans l’ancien collège de Chavannes où elle a suivi les classes de Mesdames Grangier et Girardet.
C’est dans un autre bâtiment, toujours à la Blancherie, qu’elle s’est installée avec son futur époux avec qui ils ont eu deux enfants. Ils quittèrent Chavannes en 1984 pour Lausanne, Lutry puis Pully. En 2024, Madame Dutoit est de retour à Chavannes, dans le Quartier Horizons où elle dit se sentir très bien. « Les nouvelles constructions de Chavannes sont dans l'air du temps. Le Quartier Horizons est très dense, mais pratique avec une desserte en transports publics au top. »
« Il n'y avait que deux grands champs de blé, coupés par un chemin de terre qui nous permettait d'aller chez l'épicier Leyvraz et le kiosque de M. Blaser à l'avenue de la Gare. L’avenue de Préfaully n’existait pas »
Elle poursuit : « Quant à la tour végétalisée, si je n'ai rien contre la hauteur, […] moi, je n'aimerais pas y habiter, je n'aime pas les insectes que la végétation pourrait amener ! »
Merci à elle pour ce partage sincère, ancré dans la mémoire du territoire.
Et si vous aussi, vous avez des souvenirs à partager, n’hésitez pas à nous écrire. Ce sont vos histoires qui font battre le cœur de Chavannes.
Alexandre Mettraux
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